6 Commentaires
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Avatar de Jessica Ballion Ohana

Je suis la reine pour danser sur les comptoirs en regardant droit dans les yeux avec un sourire glorieux ceux qui me trouve malaisante. Car nous ne sommes au fond que le reflet de ce qu'ils ne s'autorisent pas.

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Avatar de Jessica Troisfontaine

🙌🏼 si vrai

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Avatar de EmMa

Merci beaucoup pour ces réflexions sur l'alcool 🙏 Je garde mon ivresse pour celleux qui la mérite, j'adore, c'est là que je suis aujourdhui ❤️‍🔥 J'ai bu comme un homme entre 15 et 45 ans, excessivement - j'ai vécu des moments de grâce et des moments d'horreur, et si j'étais réellement un homme, je n'aurais pas eu besoin d'arrêter de boire pour me mettre en sécurité. J'aime l'effet de l'alcool, je hais le regard des hommes sur nos ivresses

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Avatar de Jessica Troisfontaine

🙏🏼🙏🏼

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Avatar de veronique thenaisy

coucou merci beaucoup pour cet article, super intéressant, et tellement vrai. L'alcool chez les femmes est un sujet très complexe, quelque soit le chemin que l'on prend nous sommes toujours jugées. Je sais de quoi je parle, car j'ai vécu de nombreuses situations pas toujours facile. Lorsque j'avais 17 ans j'ai pris une "biture" comme on dit dans le jargon, j'ai été malade à vomir en continue pendant plusieurs heures, à ne plus tenir debout être complètement incontrôlable, et j'ai détesté cela moi qui était déjà dans le contrôle de tout depuis l'âge de 13 ans, être sérieuse à toute épreuve, responsable à toute épreuve, tenir une maison à bout de bras, ne pas broncher et surtout ne pas capituler (responsable de 3 frères et une soeur) et surtout ne pas être faible face à une maltraitance psychologique et physique) donc oui j'aurais pu aimé cette biture et boire lorsque je sortais pour oublier toutes ces obligations, mais non cela a été tout le contraire, je ne me suis pas abîmée dans ces profondeurs de l'alcool ou de la drogue. Et lors d'une autre soirée, j'ai été un peu ivre à cause d'une boisson ou l'alcool tu la sens peu car mélangée par des jus de fruit qui cache sa présence, donc tu dis je peux en boire 2 puis 3 et tu sens que tes sens deviennent moins ardents que tes gestes deviennent mous, et à ce moment là, je me suis assise par terre le long du bar (je me revois comme si c'était hier, 30 ans déjà), je n'ai plus bougé, plus parlé, afin que mon corps se libère de cette sensation de mal être, et surtout le fait de plus maîtriser, de ne plus contrôler et cela était impossible pour moi ! Ensuite est venue la prise de médicaments pour le coeur (problème cardiaque), donc l'alcool est proscrit, et là de nouvelles situations assez difficiles à vivre, car lorsque vous êtes à une soirée, et vous dîtes non à chaque verre d'alcool que l'on vous propose, les personnes ne comprennent pas ( car au départ je ne disais pas pourquoi je ne buvais pas d'alcool, car je ne voulais pas la pitié des gens), on me répondait tu es chiante, cela ne va pas te faire de mal de prendre un verre, tu n'es pas drôle (comme si de boire de l'alcool te rendait plus intéressante), ensuite j'ai eu le comportement des autres changer à mon égard, c'est-à-dire que l'on m'ignorait toute la soirée comme je ne participait pas à cette dégustation de vin, de champagne ou tout autre breuvage alcoolisé on se détournait complètement de ma personne, et là tu te sens très seule.

Après plusieurs années, je ne disais rien, et face à de nombreuses réflexions, je disais, je prends des médicaments pour le coeur, donc non pas d'alcool point final, soit les personnes comprenaient ou pas mais je m'en moquais, car s'était ma vie, ma santé et c'est tout.

En 2013, j'ai été opérée du coeur, et guérie donc j'aurais pu à nouveau boire de l'alcool lors de soirée, et non j'ai décidé de ne boire aucune goutte d'alcool, et surtout même lors d'une gorgée je ressens aucun plaisir, et je n'aime pas. Cela est un choix que j'assume parfaite aujourd'hui lors de soirée les personnes pensent ce qu'elles veulent, soient elles se détournent ou elles restent pour avoir une conversation. Par contre, mon mari est chef d'entreprise, donc souvent il va à des soirées, je ne suis jamais présente car lors de ces soirées c'est champagne à flot (oui j'habite à Troyes dans l'aube, région champenoise) et je déteste tout ces hommes qui se pavoisent et parlent fort après plusieurs flûtent de champagne, à celui qui va bomber le torse pour se montrer, aux femmes qui vont boire pour se donner une importance, à se mettre en avant pour avoir plus d'attention que les autres, tout cela dans un jeu de compétition, qui peut être malsain, je déteste cela parce que je ne suis jamais dans la compétition. Pour moi, la compétition s'apparente souvent de méchanceté, car il faut écraser son adversaire surtout dans le monde des affaires. Je pense que je vis cela comme cela suite à mon enfance, la méchanceté était omniprésente chaque jour et je ne supporte pas cela et je dirais que cela est une forme de protection. Et pour être honnête aussi face à l'alcool, s'est que mon père a eu une période d'alcoolisme pendant mon enfance, et un alcoolisme méchant et dangereux pour les autres (mes frères et moi-même) donc je devais les protéger face à cela. Et ce vrai lorsque je vois des personnes boire plus qu'il ne faut cela me met dans un état de stress incontrôlable, donc pour cela que je ne vais pas à des soirées où l'alcool coule à flot. L'alcool est un sujet très complexe dans notre société, l'alcool peut avoir plusieurs visage suivant comment on le consomme.

Belle journée

Véronique

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Avatar de Jessica Troisfontaine

Merci beaucoup de partager tout cela Véronique 🙏🏼

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